Qu’est-ce que la PNL ?
PNL est l’abréviation de la programmation neuro-linguistique. C’est un art de la relation humaine : la relation à soi, et la relation aux autres.
En matière de communication avec les autres, la PNL permet d’installer une relation bienveillante, de coopération avec l’autre, en observant et respectant les habitudes de pensée et de comportement de son interlocuteur.
Elle crée ainsi une vraie écoute, un partage, une relation de confiance.
En matière de communication avec soi-même, la PNL permet de modifier ses propres schémas de pensée, de se déprogrammer ou se reprogrammer, explorer et modifier des croyances, comprendre ses réactions, ses envies, ses désirs, ses peurs.
Elle permet d’intégrer des images mentales dans le but, toujours, de parvenir à se libérer d’une difficulté, de se procurer du succès, d’insuffler du bien-être.
C’est donc en soi un merveilleux outil de développement personnel !
Comment et pourquoi la PNL a t-elle été crée ?
À l’origine de la PNL, il y a deux hommes : Richard Bandler et John Grinder.
Les deux sont docteurs en psychologie. L’un est linguiste, l’autre est mathématicien.
Dans les années 70 aux États-Unis, Bandler anime des ateliers de Gestalt-thérapie. Grinder entend parler de lui et de son succès, les deux hommes se rencontrent.
Ils se posent ensemble une question toute simple : qu’est ce qui fait que certaines personnes réussissent, et d’autres pas ?
Par réussite, on entend : le succès – auprès de ses amis, ses collègues, ses clients, ses collaborateurs sa famille ; être parvenu à exercer un métier qui nous plaît ; être aimé et entouré de personnes que l’on a choisies et qui nous respectent.
Ils vont donc étudier de près quelques personnes qui réussissent et à partir d’observations de langages, de comportements et autres éléments, ils établissent un modèle.
Dans ce modèle précis et opérationnel de la réussite, ressortent deux choses :
- la manière de voir le monde ;
- les techniques de stratégies mentales.
Le modèle de réussite plus en détail
La manière de voir le monde
Bandler et Grinder identifient 8 postulats qui permettent une meilleure communication avec l’autre, et d’être dans le non-jugement :
1. La carte n’est pas le territoire
Chacun de nous possède sa propre « carte du monde » façonnée selon ses origines, son éducation, ses croyances, ses expériences de vie, etc. Admettre que l’autre n’a pas la même carte permet de se poser en interlocuteur à l’écoute et respectueux.
La réalité étant différente pour chacun de nous, elle est en fait l’expérience subjective que nous en avons.
Un exemple tout simple : allez au cinéma avec quelqu’un dont vous savez la vie totalement différente de la vôtre. Il y a de grandes chances que le film ne sera pas perçu de la même façon par vous deux, vous n’aurez pas remarqué les mêmes détails, pas été touché par les mêmes mots ni les mêmes images.
Cela ne signifie pas que l’un de vous est plus ou moins bien ou intelligent que l’autre, mais simplement que vous êtes deux personnes différentes avec un vécu et des schémas de pensée différents. Et il est bien plus intéressant et enrichissant d’être dans le partage et le non-jugement, plutôt que de sortir du cinéma en se disant « quel crétin , il n’a rien compris au film ! ».
2. On ne peut pas ne pas communiquer
Dans la communication avec autrui, il y a les mots, certes. Mais sachez que ceux-ci ne représentent que 7% de la communication !
Le reste passe dans le non-verbal.
Le ton employé représente 33%. Les 60% restants sont dans les gestes, la posture, le niveau de la voix, le regard, l’apparence physique, etc.
Donc, même si vous ne dîtes rien, un grand nombre d’informations sera tout de même envoyé et compris par votre interlocuteur.
3. Il n’y a pas d’échecs, que des apprentissages
L’échec n’existe pas.
Chaque expérience que nous vivons est visée à nous apprendre quelque chose.
Si nous nous fixons un but et que nous n’y parvenons pas, il ne s’agit pas d’un échec mais d’une voie différente dans laquelle nous nous sommes engagés, libre alors à nous de re-changer de cap, ou pas.
Et puis vous noterez que là où vous êtes arrivé, même si cela diffère de là où vous aviez initialement prévu d’arriver, cela correspond toujours à ce que vous êtes, à ce moment donné, capable de vivre ou supporter. Donc il n’y a que des réussites !
4. Nous ne sommes pas nos comportements
Nous avons un comportement face à une situation donnée, face à une personne.
Ce comportement ne nous définit pas.
Il définit une réaction face à un événement qui est la plus adaptée à celle que l’on puisse avoir par rapport à notre « carte du monde ».
Nous avons tous un exemple en tête d’une situation dans laquelle nous avons perdu le contrôle, où nous nous sommes énervés voire où nous avons été violents.
Sommes-nous des mauvaises personnes pour autant ? Vous connaissez la réponse.
5. Chacun a ses ressources nécessaires pour atteindre ses objectifs
Si vous identifiez une ressource, autrement dit une capacité à faire quelque chose, c’est que vous la connaissez déjà, donc que vous vous en êtes déjà servi.
Vous n’avez donc plus qu’à retourner la chercher.
6. Chacun fait toujours le choix le mieux adapté parmi ce qui est disponible
Nous faisons, inconsciemment, toujours les meilleurs choix pour nous-mêmes au moment et dans le contexte où nous les faisons.
Tout simplement parce que nous avons accès à plusieurs ressources, et notre cerveau choisit la plus adaptée et la meilleure parmi toutes, même si l’on peut en douter sur le moment.
7. Le sens de mon message est dans la réponse que j’obtiens
Si vous n’obtenez pas la réponse que vous attendiez, c’est simplement que vous n’avez pas été assez clair.
Donc, il s’agit de s’adapter, et de reformuler !
Par ailleurs, lorsque vous expliquez quelque chose à quelqu’un, il est préférable de terminer sur un « je ne sais pas si j’ai été assez clair(e) ? », plutôt que sur un « avez-vous compris ? ».
Car dans le deuxième cas, votre interlocuteur comprend que vous remettez en cause sa capacité de compréhension ou son intelligence, et la réponse qu’il vous donne sera altérée par ce sentiment, inconscient, d’avoir été jugé.
Aussi, si vous obtenez une réponse négative, violente, demandez-vous si votre formulation n’était pas violente elle aussi.
Et si vous êtes sûr que non, alors utilisez encore la PNL et intéressez-vous vraiment à votre interlocuteur, afin d’identifier la raison de cette réponse violente.
8. Il y a une intention positive dans tous nos comportements
Quoi que votre interlocuteur fasse, il y a toujours une intention positive pour lui et/ou votre relation.
Cherchons donc à comprendre quel est ce changement que notre interlocuteur souhaite obtenir dans sa vie ou dans notre relation avec lui.
Là encore, la communication est importante ! La PNL permet déjà de se remettre en question, elle apprend également, nous le verrons dans un autre article, à (se) poser les bonnes questions.
C’est à dire celles qui vont automatiquement amener à une réponse constructive, comme les questions ouvertes avec « Qui », « Quoi », « Comment », et parvenir à débloquer les mots qui libèrent la situation.
Les techniques de stratégies mentales
Notre mental est un pouvoir énorme.
Si vous vous intéressez déjà aux techniques de développement personnel, vous le savez. Parfois il suffit de se persuader de quelque chose pour que cela devienne réalité.
Si vous n’avez pas lu le fameux livre de Laurent Gounelle, « L’Homme qui voulait être heureux », courez l’acheter.
L’exemple qui m’a le plus frappé dans ce livre c’est l’histoire de cette femme schizophrène, qui possédait deux personnalités, l’une était atteinte d’une maladie grave, l’autre non.
Deux personnes dans un même corps. Les résultats médicaux ? Tantôt elle était bien porteuse de la maladie, tantôt plus aucune trace. Tout dépendait de laquelle de ses deux personnalités faisait les tests. Cela parait incroyable, et pourtant.
Aux États-Unis, Anthony Robbins qui est un grand praticien de la PNL, propose des séjours de formation, à l’issue desquels, il vous l’annonce dés le début, vous marcherez sur un tapis de braises, sans une seule brûlure. Je vous conseille son livre « Pouvoir illimité ».
Des exemples
Avant d’en arriver là, il y a quelques petits exemples très simples que je peux déjà vous donner dans cet article d’introduction à la PNL, et qui vous permettront déjà de mieux vivre au quotidien.
Par exemple, apprenez à reformuler vos souhaits.
Sachez que le cerveau ne comprend pas la négation. Le fameux « ne pensez pas à un éléphant rose », et oui tout le monde sans exception y a pensé au moment même où il a lu ou entendu cette phrase.
Donc, si vous souhaitez par exemple perdre du poids, pour vous sentir mieux ou rentrer dans un jean, peu importe, la formulation est importante.
Le mot « perdre » est un mot négatif. Votre cerveau n’a pas envie de perdre quoi que ce soit. Essayez de vous répéter ce souhait avec une formulation positive telle que « je souhaite me libérer de 4 kilos ». Ce sera beaucoup plus efficace, plus rapide et les effets tiendront plus longtemps.
Lorsque vous êtes confronté à une situation stressante, dites vous de quoi vous êtes capable, positivez, valorisez vous.
Un exemple, vous démarrez un nouveau job. Vous devez faire vos preuves. Votre patron vous demande d’aller chercher quelque chose dans la pièce à coté.
Sous le coup du stress et de la pression que vous vous mettez, il y a malheureusement beaucoup de chances pour que vous ne trouviez pas cet objet, même s’il est juste sous votre nez !
Alors inspirer et expirer profondément, et dites vous tout simplement une phrase du genre « je suis tout à fait capable de trouver cet objet qu’il me demande, je vais le voir dès que je vais entrer dans cette pièce ».
Valorisez-vous
En toutes circonstances, valorisez-vous.
Dites-vous que vous êtes intelligent, que vous avez du charisme, que vous êtes capable de réussir tout ce que vous voulez.
Cela ne vous coûte rien d’essayer, et croyez-moi, vous en verrez les répercussions très, très vite !
Les expériences à ce sujet ont été nombreuses, comme par exemple celle du professeur qui a commencé à s’adresser à ses élèves d’une façon différente.
Il a séparé les « mauvais » et les « bons » élèves en deux classes. Il s’est mis à valoriser les « cancres » et leur parler intelligemment, et au contraire à dévaloriser les « bons » élèves.
À l’issue de quelques semaines, après des tests d’aptitudes, on a pu voir que les « cancres » étaient devenus « bons », et vice versa.
Ces petites méthodes étaient utilisées au quotidien par les personnes que Bandler et Grinder ont observé.
Vous faut-il encore des preuves que vous avez le pouvoir de réussir ce que vous voulez ?
La suite
Il y a encore beaucoup à dire sur la PNL.
Les techniques utilisées pour régler soi-même des problèmes, pour mieux communiquer avec les autres, et avoir des relations plus riches et épanouissantes.
Tout ce que nous avons vu dans cet article n’est qu’une introduction, mais elle est nécessaire pour comprendre.
Alors communiquez, positivez, aimez, intéressez-vous et soyez fiers de vous, et à bientôt pour apprendre d’autres facettes de votre pouvoir illimité.
Merci 🙂